mercredi 2 mars 2011

Sauver la Sécu … les idées ne manquent pas !

Parlement (missions d’informations), Institutions financières ( Cour des Comptes),   
mouvements et partis politiques, syndicats professionnels de salariés et  d’employeurs, 
think tanks, organismes associatifs  formulent des propositions, selon des approches 
parfois incompatibles entre elles sur la place de la « solidarité» dans la  société.
Les ingrédients d’un débat public sont particulièrement nombreux et, souvent, 
très sérieusement argumentés  mais des contraintes fortes empêchent  de faire évoluer
la protection sociale collective  selon un consensus républicain :


- les enjeux politiques partisans empêchent une recherche de solutions négociées
- les corps intermédiaires ne disposent pas des outils pour contribuer à la pédagogie 
 des réformes ce qui les conduit à l’abstention ou au copier - coller des
 « éléments de  langage » de leur référentiel politique ou des matraquages médiatiques
- la méfiance des citoyens  vis à vis des pouvoirs en place ne les incitent pas à 
  s’impliquer pour se faire entendre, autrement que par des manifestations ponctuelles 
  se substituant à une  démocratie sociale efficace.


Il ne faut pourtant pas renoncer à trouver une zone de langage commun entre 
les « sachant » et des « citoyens » à la fois contributeurs et bénéficiaires    :
 Réduire  les prestations ? lesquelles et pour quels bénéficiaires ?
 Augmenter les ressources ? sur quelles assiettes  de contribution ?

Auparavant , il convient de s’interroger sur les gains potentiels qui pourraient 
résulter d’une « rationalisation » du fonctionnement de l’architecture  
de cette redistribution  sociale complexe, illustrée par les précédents messages.



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