Un certain nombre de régimes « obligatoires de base » de salariés
sont caractérisés par:
- un nombre d’actifs cotisants faible , en diminution irréversible
ou au mieux en stagnation
- un nombre croissant d’ayants droits du fait de l’augmentation
de l’espérance de vie
L’équilibre financier de ces régimes nécessite un besoin croissant
de subventions d’équilibre.
La question se pose donc de leur extinction programmée
en tenant compte de deux contraintes majeures :
- les « droits acquis » antérieurement par les bénéficiaires
du régime et leurs ayant droits
- les « droits acquis » par le personnel des organismes
qui gèrent ces régimes
La couverture de certains risques a été parfois déjà intégrée
dans le régime général ou dans d’autres régimes.
D’où la complexité de l’architecture régimes/risques déjà signalée.
Par exemple, pour le personnel titulaire de la Banque de France,
le risque MALADIE seul est pris en charge par le Régime général ,
les risques AT - MP et VIEILLESSE restant autonomes.
Pour ces régimes, l’évolution des frais de gestion rapportés à un actif cotisant
constitue un bon indicateur du potentiel d’amélioration du coût de fonctionnement,
à prestations constantes.
Chaque régime doit être étudié séparément compte tenu de la diversité des situations ,
de l’historique social et de la capacité de concertation des acteurs impliqués.
A suivre , étude de cas « Euthanasie d’un régime « spécial », le régime des Mines »
1 commentaire:
Cour des comptes Sécurité sociale 2010 – 09/2010
"Evolution des rapports démographiques des principaux régimes obligatoires de base d’assurance vieillesse"
Rapport démographique = cotisants actifs /retraités droits propres.
rapport inférieur à UN en 2007
Salariés agricoles (MSA-salariés)......0,41
Exploitants agricoles (MSA-exploitants)0,45
Personnel de la SNCF (CPRP SNCF).......0,86
Régime des marins (ENIM)...............0,66
Ministres des cultes (CAVIMAC).........0,34
Régime des mines (CANSSM)..............0,13
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