Ce n’est qu’une mise en bouche, avant la grande fresque à venir
sur le match "compétitivité contre protection sociale".
Ces chiffres ne concernent, rappelons-le, que la part financée
par les régimes obligatoires de base de la Sécurité Sociale ,
c’est à dire seulement les 2 tiers environ du coût de l’ensemble
des prestations sociales annuelles.
Ils reposent sur des hypothèses de P I B sans doute déjà obsolètes
( en cumul, de 2012 à 2015 incluse 7%).mais la nature et l’ordre
de grandeur des « efforts » déployés pour « boucher le trou de la Sécu »
constituent un éclairage intéressant.
Des mesures d’économies sur les dépenses 2012 pour un total
de 3 540 millions d’euros dont :
hôpitaux : 415, maîtrise médicalisée : 550 indemnités journalières
maladies : 150, prestations familiales et logement 571
accélération réforme des retraites 86 et autres mesures diverses : 448
Les nouvelles recettes 2012 résultent, pour une bonne part,
d’un coup de rabot sur des dépenses fiscales et des niches sociales
(cf. messages plus anciens) pour un montant de 5 743 millions d’euros
En résumé, un objectif de réduction de 9283 millions d’euros sur un déficit
« tendanciel » ramené, après ces mesures, à 15,6 Md€.
Donc , pour 2012 :
dépenses totales consolidées des régimes de base 455,8 Md€
recettes totales consolidées des régimes de base 440,2 Md€