L’objectif est de limiter les avantages sociaux dont bénéficie l’épargne salariale
afin
d’éviter la substitution de cette forme de rémunération non soumise à
cotisations sociales, aux hausses de salaires directs qui, elles, contribuent
au financement de la protection sociale.
Parmi les dispositifs d’exonérations de cotisations
sociales, une part très importante concerne les sommes versées par
l'entreprise au titre de :
- l'intéressement
- la participation aux bénéfices
- l’ abondement de l'employeur aux plans d'épargne
salariale
(PEE, PEI et PERCO).
Sur les recommandations de la Cour des Comptes la loi de
financement de la sécurité sociale LFSS 2009 a instauré une
contribution, dite «forfait social». à la charge de l'employeur
De 2% pour 2009 , le taux a évolué : 4%
en 2010, 6% en 2011. et,
pour 2012: 8%
pour 2012: 8%
La Loi de finances rectificative 2012 prévoit le relèvement
du taux du « forfait social » de 8
% à 20% rapprochant le niveau de prélèvements sur ces rémunérations du
niveau de cotisations patronales sur les salaires,
Cette mesure rapportera 550 millions d’euros en 2012 et 2,3
milliards d’euros en 2013
qui contribueront au financement de notre système de retraites.
qui contribueront au financement de notre système de retraites.
Elle permettra également de rétablir une plus grande équité
entre les salariés dès lors que les avantages liés à l’épargne salariale demeurent très
concentrés :
- dans les grandes entreprises
- dans des entreprises où les salaires sont élevés.
Ces dispositifs bénéficient en effet davantage aux
cadres.